jeudi 29 avril 2010

MICHEL CHARTRAND : L'HUMANISTE

L'erreur que plusieurs de nos défenseurs commettent c'est de ne pas voir assez grand et de se concentrer sur les maux visibles et de ne défendre que les travailleurs et non TOUT LE MONDE SANS EXCEPTION. Tous oublient que LE BIEN COMMUN appartient à tous, travailleurs comme gens sans travail; que la Société c'est TOUT LE MONDE; que l'État c'est NOUS TOUS SANS EXCEPTION.

Il faut abandonner l'idée du piège qu'est ''la volonté générale'' où 51% des gens s'imposent à l'autre moitié: dorénavant il faut parler de LA VOLONTÉ DE TOUS..... de tous à une vie décente et sécure financièrement

Maintenant faisons un témoignage à ce grand homme qui a fait de son mieux en considérant les limites de son époque et le fait que ce genre de défricheurs ont su nous laisser un peu de travail à à pouvoir accomplir pour que nous soyons tous fiers de nous un jour ....

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Voici des bribes de textes concernan Michel Chartrand
et qui peuvent nous aider à mieux connaître l'homme.

''La charité chrétienne, la vraie, consiste à respecter les autres. [...] Peu importe si l'homme exagère dans ses désirs personnels. L'important, c'est que son désir et sa volonté soient aussi forts quand il s'agit des autres.'' nous dit Chartrand


Plusieurs le disaient ''socialistes'' mais lorsqu'on apprend à démêler le socialisme-de-droite-ou-de-gauche avec l'HUMANISME on comprend tout de suite que Michel Chartrand était un humaniste. Il est vrai qu'il s'est concentré à aider surtout les travailleurs, mais .... il savait aussi parler charitablement pour les gens sans emploi.

Moin un homme d'oppositions que de positions.
Michel Chartrand, déterminé à travailler pour les causes sociales, contribue à la fondation de dizaines de coopératives au Québec, dans divers secteurs, avant et pendant ses années de syndicalisme.

Il fonde notamment une coopérative de vêtements à bas prix, la Coopérative La Bonne Coupe.

« J'ai fondé ça en 1939 avec mon beau-frère Joachim Cornellier. On vendait des costumes sur mesure. C'est un des premiers emplois que j'ai eus », raconte Michel Chartrand dans une entrevue à la revue Profil, en 2004. Il était alors âgé de 88 ans.... On a fait faillite. Mais c'était quand même une bonne idée. Le vêtement, c'est important!

FILS DE BOURGEOIS

« J'ai aussi côtoyé Alfred Rouleau qui venait acheter des habits à la coopérative et que j'avais connu dans les Jeunesses indépendantes catholiques. Par la suite, il est devenu président du Mouvement Desjardins », précise M. Chartrand.

C'est avec Alfred Rouleau que Michel Chartrand a parcouru le Québec afin de promouvoir la coopération avec le mouvement Maître chez nous. La revue Profil avait demandé à M. Chartrand ce que lui et M. Rouleau racontaient aux gens qu'ils rencontraient dans leur tournée du Québec.

rdée. »

''Je peux pas croire qu'on a perdu au Québec le contrôle de notre alimentation : on a tout vendu nos commerces d'épicerie au Québec [...] Les Canadiens français ne sont pas persévérants en affaires. Ils vendent quand ils ont leur prix. Puis après, on laisse les autres décider de ce qu'on va manger puis porter.'' — Michel Chartrand, dans la revue Profil, 2004


Le 11 juin 1945, Michel Chartrand se présente aux élections comme candidat pour le Bloc populaire canadien. En 1942, il avait été un des fondateurs de ce parti et avait organisé la campagne de Jean Drapeau, le candidat des conscrits. Michel Chartrand milite aussi contre la conscription avec la Ligue de défense du Canada tout en travaillant comme typographe à l'imprimerie Stella.

Dix ans plus tard, vers 1955, Pierre E. Trudeau, Gérard Pelletier et Jean-Paul Geoffroy invitent Michel Chartrand à rejoindre les rangs du CCF, le parti de la Cooperative Commonwealth Federation. Le CCF est un parti socialiste dont la présidente de l'aile québécoise est Thérèse Casgrain.

En 1956, le CCF devient au Québec le Parti social-démocrate (PSD). Le chef provincial de cette formation est nul autre que Michel Chartrand, qui succède à Mme Casgrain. Il est normal que Chartrand parle de socialisme puisque l'Humanisme n'a jamais été considéré comme un parti politique possible: alors il est temps aujourd'hui d'étatiser l'Humanisme.

J'ai commencé à m'occuper de politique à 18 ans et j'en ai aujourd'hui 54. J'ai été de tous les partis sauf libéral, créditiste et union nationale. Maintenant, je ne m'identifie à aucun. Mais quand on aura un parti socialiste, j'y adhérerai à deux mains. — Michel Chartrand, dans Le Nouveau Samedi, 18 septembre 1971

En 1963, Michel Chartrand se dissocie du CCF, qui est devenu le Nouveau Parti démocratique (NPD), parce qu'il ne partage pas les idées des néo-démocrates sur la question du Québec et des armes nucléaires. M. Chartrand fonde alors le Parti socialiste du Québec.

Alors qu'il est président du Conseil central des syndicats nationaux de Montréal, Michel Chartrand participe à la fondation du FRAP, le Front d'action politique, un parti municipal qui s'oppose au maire Jean Drapeau.

En 1998, Michel Chartrand se présente comme candidat indépendant contre Lucien Bouchard dans Jonquière. Au « déficit zéro » de Lucien Bouchard, Michel Chartrand répond avec son slogan « pauvreté zéro! » et propose la création d'un revenu de citoyenneté. M. Chartrand termine troisième avec 14,8 % des voix.

Sa femme, Simone-Monet Chartrand, a écrit un livre superbe qui dénonçait le militarisme et les Entreprises para-militaires, elle allait jusqu'à afficher des photos de Montréal où se situaient ces entreprises.....

''Je n'ai pas assez de corne aux fesses pour ne pas ressentir tous les coups de pied au cul que j'ai reçus du capitalisme.'' — Michel Chartrand, La Presse, 1963

''J'ai rencontré des voleurs, là; c'est du bon monde. Des voleurs, ce n'est rien à comparer aux vendeurs de lait, de pain, de viande, de toutes les nécessités vitales, qui nous exploitent.'' — Michel Chartrand, 1969, à la suite d'un séjour de cinq jours en prison


''Le respect des hommes, ça commence par leur santé. On n'a pas le droit de se détruire physiquement dans une usine. C'est de l'incitation au suicide. Dans certaines usines, ce suicide est organisé régulièrement, systématiquement, avec la complicité des ingénieurs.'' — Michel Chartrand, Au bout de mon âge, émission animée par Pierre Paquette à la télévision de Radio-Canada, 1968

Durant une assemblée générale des délégués du conseil central de Montréal, Michel Chartrand est élu président du Conseil central des syndicats nationaux de Montréal (CCSNM).

Michel Chartrand est aussi président de la Caisse populaire des syndicats nationaux.


**** P.S. ---- Je me demande si le PROLÉTARISME et le SYNDICALISME n'étaient pas des armes aristocratiques afin de syndicaliser le pillage ????? (Viny Eden)

**** P.S. ---- Donc, par conséquent, possible que nos défenseurs syndicaux et autres ont joué le jeu des bandits internationaux --- consciemment ou inconsciemment ----. Je persiste en affirmant qu'il fut toujours une erreur de ne défendre que les travailleurs et de faire croire ainsi qu'un pays et la vie n'appartenaient qu'aux travailleurs. Les revenus des travailleurs ne sont qu'un acompte sur le partage final venant du Bien Commun.

Le CCSNM regroupe 60 000 membres, tous affiliés à la CSN. M. Chartrand occupera la présidence du CCSNM durant dix tumultueuses années. Il ne posera pas sa candidature pour un autre mandat au congrès de 1978.

Peu de temps après, il quitte aussi la présidence de la Caisse populaire des syndicaux nationaux de Montréal. Durant sa présidence, l'actif de la Caisse passe d'environ 1,6 million à 40 millions de dollars.











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